La gale - Enfant du desespoir

Enfant du désespoir
Nous sommes les enfants du désespoir, la génération charnière
Ceux dont les yeux ne peuvent plus voir un seul rayon de lumière
Cette génération du soir qui tant a pleure temps
Qui brule, hante, fait des cauchemars, fait parler d'elle quotidiennement
Celle qu'on regarde pas en face et qu'on préfère cataloguer
de racaille et de rapace, de monstre bon a enfermer
Et tout les moyens sont bon pour faire taire les grandes gueules
Du valium, des cachton, ils croient faire de nous ce qu'ils veulent
Dans la rue aucun crédit a l'embauche j'te raconte pas
j'ai beau calculer le débit quelque chose ne leur reviens pas
A tous les instant j'prefère minuit qui me berce et me tourmente
Aux heure mortes de ma vie et mes soucis de fille errante
Voila bien des années que j'ai cesser d'esperer
Cesser d'prier, cesser d'pleurer sur ce sort a sens unique
qu'on m'a stratégiquement réserve...hein hein
des cadre souterain où l'on me permet de circuler
Lausanne se meurt comme une vielle chaussette sale
comme un rat dans le caniveau, un revendeur dans sa succursale

Elle s'essouffle d'ennui, se perd chaque nuit
s'effraye elle même du peu d'espoir qu'on lui subtilise chaque lundi

Traiter comme une villageoise, Tantot elle se fait bourgeoise
N'oubliant pas d'ou vien l'oeil sur le d'su le d'sous
qu'elle croise.
anéantis d'angoise asservie au pourcentage
que les sociologues si peu averti retrace
La seule et unique chose dont ces gens là s'tracasse
ne sont ni nos equimose ni s'qui réellement nous menace
Observé sur toute les coupe, passé au peigne fin
Contrôle, entourloupe, constitue notre pain quotidient
Inutile de mentir sur la motiv' ambiante
L'avenir de l'école c'est fait de bouche et d'amiante

Des centaine de deçu que le système scolaire casse
traiter comme des résidus bon a balayer la crasse
Pas de raison d'esquiver l'heure de gloire qui nous reviens
Si on a cru a leur mensonge, c'est pour peser plus lourd a la fin
alors suis moi dans ma haine, suis moi dans mes genes
dans les étrange méandre que ma systémique engendre
Ma classe, mon nuage, mes mots d'ordre et mon courage
Ma place que je vole et arrache aux pourcentages
Saisis ceux qui peu a peu allume les barreau de leur cage
Pour gouter a cet odieux et médiocre paysage

Place du tunnel, 5h du mat'
J'ai troquer mon cœur contre une dernière liqueur
chaque nuit je me brise, un peu plus je m'enlise
Sombre tête et esprit ne m'accorde aucun répit

Lausanne se meurt....et je me meurt avec elle
chaque nuit chaque jour...
Lausanne se meurt....et je me meurt avec elle
chaque nuit chaque jour...